L’État français persécute un activiste pro-palestinien pour sa condamnation du génocide
Paris - Elias d’Imzalène, activiste et militant de la première heure contre l’islamophobie française et le génocide du peuple palestinien, est aujourd’hui soumis à la vindicte étatique. Pour avoir appelé au soutien au peuple palestinien et au renouveau de la lutte pour mettre un terme au génocide, Elias d’Imzalène a été signalé au Procureur de la République. Sans surprise, le parquet de Paris a alors annoncé l’ouverture d’une enquête pour provocation à la « haine », à la « violence » et à des « crimes portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ».
Cette affaire démontre la détermination de l’État français à faire taire, par tous les moyens nécessaires, toute parole musulmane contestataire. À travers cette énième attaque, le gouvernement continue de déployer une guerre psychologique cherchant à museler, assujettir et domestiquer l’ensemble de la communauté musulmane.
Rayan Freschi, chercheur pour CAGE International, a déclaré:
“Nous exprimons notre soutien plein et entier à Elias d’Imzalène. Cette enquête s’inscrit dans les rouages d’une gouvernance islamophobe dont l’activité persécutoire se maintient malgré la crise politique actuelle. Le pouvoir fait flèche de tout bois et trouve dans l’actualité politique de nouvelles justifications artificielles. La condamnation du génocide palestinien et de ses complices est véritablement criminalisée. Toute parole pro-palestinienne exprimée par des musulmans est systématiquement condamnée pour une prétendue ambiguïté discursive masquant un projet violent et mortifère.
Cela a permis à l’État de garantir le succès d’offensives dont une partie avait été déboutée par le passé. Par ce biais, l’expulsion d’Abdourahmane Ridouane a été validée malgré un casier judiciaire vierge. Elle a permis l’éviction de l’Imam Ismail.
Pourtant, notre lutte ne s’éteint pas malgré cet acharnement. Par notre solidarité, nous continuerons à mettre en échec les attaques islamophobes.”